L'ascension, étape 1
Et c'est parti pour une nouvelle journée, très tôt ce matin: nous partons à 5h15 pour l'aéroport. Notre vol pour la Paz est en effet à 6h45. Une nouvelle fois nous sommes impressionnées par les compagnies aériennes boliviennes, à peine 45 minutes de vol mais nous avons droit à un petit encas. Arrivées à l'aéroport nous prenons un taxi pour nous rendre à l'agence avec laquelle nous allons tenter de grimper le Huayna Potosi (6088m!). Lorsque nous arrivons l'agence n'est pas encore ouverte, nous en profitons pour observer la Paz au petit matin, beaucoup d'écoliers courent pour se rendre à l'école. L'agence ouvre et après avoir payé nous partons prendre notre petit-déjeuner. Puis nous retournons à l'agence, le mini-bus est déjà bien rempli: un anglais, un couple de sud-africains, un français et 2 israëliens. Nous nous mettons en route pour aller chercher la matériel. Nous sommes équipées de vestes, pantalons de ski, bottes et crampons ainsi qu'un piolet. Puis nous partons pour le premier refuge. Arrivés là-bas nous prenons possession de nos chambres (nous sommes avec l'anglais et les 2 israéliens) et il est l'heure de déjeuner.
Jolie vue non? Le batiment orange est le camp de base
C'est ça qu'on va escalader, on va aller tout en haut de la pointe. Enfin on espère
Nous sortons ensuite pour récupérer notre matériel et partir s'entrainer sur le glacier afin d'apprendre à maitriser les crampons et le piolet, ça grimpe sévère mais les guides font des pauses régulières et nous tentons malgré notre manque de souffle (dû à l'altitue evidemment, le camp de base est légèrement plus haut que le Mont-Blanc...) d'admirer le paysage. Nous arrivons au glacier et apprenons à mettre le matériel. Pas si facile que ça mais les guides sont là pour nous montrer.
Puis nous commençons l'apprentissage sur la glacier, pas si facile que ça de maitriser les crampons et le piolet mais après 2 montées ça commence à rentrer. Puis il est l'heure de l'escalade pure sur un mur de glace avec une corde et 2 piolets. Je ne m'en sors pas trop mal mais une fois redescendue mes avants-bras sont douloureux au point que je ne peux presque plus bouger mes mains. Cela passe au bout de quelques minutes et une fois que tout le monde est passé nous rentrons au refuge.
Marianne trouve que c'est très difficile et décide donc de prendre un porteur pour le lendemain qui aura donc la charge de lui porter son sac (avec les crampons, le piolet le casque plus les bouteilles d'eau c'est effectivement assez lourd). Le guide me dit de réfléchir si j'en veux un aussi. Il me fait douter j'ai un peu souffert mais j'ai l'impression de pouvoir le faire.
En revenant du glacier, sympa la vue
Ensuite nous prenons un bon repas et le programme du lendemain nous est annoncé: petit-déjeuner à 8h et préparation des sacs, et le grand départ après le repas de midi pour 3h/3h30 de montée. J'espère pouvoir le faire, le guide m'a fait douter. J'ai un peu souffert mais pas plus que les autres et en même temps il serait bête de ne pas arriver au sommet parce que je n'ai pas voulu faire appel à un porteur. Si nous faisons des pauses regulières je pense pouvoir m'en sortir, j'ai la nuit pour y réfléchir en tout cas.