Escale chilienne
Il est là tout frais, l'épisode 1 de mon voyage en Bolivie! Pas trop tôt se dit 100drine
Ca y est c'est enfin le départ pour la Bolivie, enfin presque. Notre programme comprend d'abord une étape d'un jour et une nuit à Santiago (Chili). Marianne y a des amis, dont Felipe qui peut nous héberger. Le trajet commence vendredi à 10h avec un bus pour Dublin ensuite un premier vol: Dublin-Amsterdam. Puis on enchaîne avec Amsterdam-Santiago avec une escale à Buenos Aires. Nous arrivons enfin à Santiago le samedi matin.
Une fois nos bagages récupérés nous retrouvons Felipe qui nous attend, il nous emmène chez lui pour que nous déposions nos bagages. Et c'est ensuite parti pour pour une visite express de Santiago et ça commence par quelque chose de typique: une marcha (manifestation). Le Chili a été secoué de grèves et manifestations en 2011 après un mouvement étudiant de contestation sévèrement réprimé. Felipe nous informe que depuis le pays est en train de changer profondément, la population parle beaucoup de politique, débat de l'avenir du pays et les manifestations font parties du quotidien. Là il s'agit de la Frigid Barjot locale, enfin le mouvement ecclésiatique qui manifeste contre le mariage gay et l'avortement (qui n'est pas autorisé au Chili).
Petit cours sur le Chili par Felipe
Nous continuons notre balade et visitons un joli parc. L'occasion de goûter une spécialité: le mote con huesillos, un genre de jus de fruit avec dans le fond une pêche et du maïs, c'est très bon.
Un peu pollué Santiago non?
Après quelques photos, suite de la balade et nouvelle manifestation! Il s'agit cette fois de la Gay Pride. C'est avec joie que nous constatons qu'il y a beaucoup plus de monde que chez les cathos anti-mariage gay.
Nous sommes juste à côté d'un centre d'art gratuit, nous entrons donc et que découvrons-nous? Un cousin du mur "Before I die"! Cette fois-ci il s'agit de "L'amour c'est". Le mur n'est plus entretenu, pas de craies et quelques graffitis à la peinture mais quel plaisir de tomber dessus par hasard.
Nous prenons alors un taxi pour nous rendre dans une banque et un bureau de change car depuis notre arrivée nous n'avons pas un sou en poche. Après avoir retiré des dollars chiliens, nous en échangeons contre des bolivianos et le tour est joué, nous voilà fin prêtes pour notre voyage.
Nous apercevons de nouveau la Gay Pride qui se termine et beaucoup de véhicules blindés militaires (dont la carrosserie a visiblement souffert de nombreux jets de pierre au vu des impacts). Ils font partie du quotidien car Felipe nous le redit les manifestations à Santiago sont quotidiennes.
Il est 17h Marianne et mois commençons à ressentir la fatigue du voyage. Felipe nous emmène alors dans un restaurant traditionnel pour nous faire goûter une autre spécialité: terremoto (tremblement de terre), un cocktail à base de vin blanc. Nous aimons immédiatement le resto, ça a l'air typique et alors que je prends Marianne en photo près d'un tonneau un serveur nous emmène une grosse jarre d'alcool et 2 pailles pour faire de meilleures photos.
Puis nous entamons un joyeux repas accompagné de terremotto. Nous en profitons pour apprendre un nouveau vocabulaire typique du Chili et notamment des insultes et autres grossièretés. Un autre serveur s'en mèle et rajouter des nouveaux mots à notre liste. Ita une autre amie de Marianne nous rejoint et déballe les cadeaux que lui a ramené Marianne.
Tâche importante le touillage du terremotto
Felipe a l'habitude, il fait ça en toute décontraction
Nous sortons finalement du resto à sa fermeture vers 21h et nous dirigeons vers la gare pour admirer ce batiment dont l'architecte n'est autre que Gustave Eiffel.
Petite pause pour déguster une glace et nous décidons de rentrer chez Felipe car Marianne et moi sommes épuisées.
Après une bonne nuit réparatrice, nous passons quelques coups de fils pour organiser nos premiers jours en Bolivie et nous voilà à l'aéroport il est temps de mettre le cap sur la Bolivie! Arrivées à la Paz nous n'aurons que 2 heures pour récupérer nos bagages, passer l'immigration et reprendre un vol pour Cochabamba, nous redoutons également l'altitude (l'aéroport de La Paz est à plus de 4000m d'altitude et Santiago est au niveau de la mer ou presque). Espérons que tout se passe bien...
Juste avant le départ pour la Paz, jusque là tout va bien